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Kouglo Florentine oeuvre pour la promotion de la marche nordique au Bénin

Ce dimanche 6 avril 2025, l’Unité de Recherche Déficiences Activités Physiques Adaptées et Réhabilitation (UR-DAPAR) de l’Institut National de la Jeunesse, de l’Éducation Physique et du Sport (INJEPS/UAC) a marqué un tournant dans la promotion du bien-être au Bénin. En organisant la première édition de la Marche nordique pour la promotion de l’amélioration de la santé et du bien-être au Bénin, l’Institut a officiellement lancé cette discipline encore peu connue du grand public béninois.

C’est dans l’enceinte de son siège à Djavi, dans la commune d’Adjarra, que s’est déroulé cet événement novateur, à l’initiative de Florentine Kouglo, titulaire d’un Master en STAPS et promotrice de l’activité. Très tôt le matin, dès 7h, les participants, les encadreurs et plusieurs membres du personnel administratif de l’INJEPS étaient présents, témoignant de l’enthousiasme autour de cette discipline en plein essor dans d’autres pays.

Parmi les personnalités présentes figuraient le Directeur de l’INJEPS/UAC, Dr Basile Agbodjogbe, le chef de département adjoint des STAPS, Lafiou Yessouffou, ainsi que plusieurs enseignants-chercheurs, tous engagés dans la vulgarisation de la marche nordique au Bénin.

Qu’est-ce qui caractérise la marche nordique ?

Contrairement à la marche classique, la marche nordique est plus qu’une activité physique, plus qu’un sport, qui se pratique avec une paire de bâtons spécialement adaptés à la taille du pratiquant. Ce détail technique, loin d’être anodin, permet une sollicitation de près de 90 % des muscles du corps, contre à peine 60 % dans la marche traditionnelle. Grâce à l’implication active des bras et du haut du corps, elle améliore significativement l’endurance, la coordination, l’équilibre et surtout le système cardiovasculaire.

« C’est une activité physique douce, mais extrêmement complète. Elle permet de brûler plus de calories, réduit les douleurs articulaires, renforce les muscles en profondeur, tout en améliorant la respiration et la posture », explique Florentine Kouglo, très engagée dans la sensibilisation autour de cette discipline. « Notre objectif est de vulgariser cette activité, la faire découvrir aux populations et les inviter à l’adopter au regard de ses nombreux bienfaits. »

Un projet ancré dans la recherche scientifique

La marche nordique organisée ce dimanche s’inscrit dans le cadre d’un projet de recherche mené depuis quatre ans par l’UR-DAPAR. À l’issue de plusieurs travaux scientifiques, les chercheurs ont conclu à la nécessité d’enrichir l’approche de la marche dans les programmes de prévention des maladies non transmissibles.

« Il fallait passer à l’action, car trop souvent, la marche classique ne suffit pas à atteindre une réelle intensité cardiovasculaire. La marche nordique, par contre, permet un véritable travail du cœur et du corps, tout en restant accessible à tous les âges. » souligne le Dr Oscar Azé, enseignant-chercheur à l’INJEPS-UAC et superviseur de l’événement et membre de l’UR DAPAR du Pr. Barnabé Akplogan..

Une première réussie et porteuse d’espoir

Au terme des 9 kilomètres parcourus à travers les rues d’Adjarra, le bilan est plus que satisfaisant. Les participants, visiblement ravis de l’expérience, ont pris conscience de la richesse de cette discipline. Le Directeur de l’INJEPS-UAC n’a pas manqué de féliciter les organisateurs et d’exprimer son ambition pour l’avenir : « Pour une première édition, nous avons pu compter sur quelques partenaires malgré un court délai de préparation. L’an prochain, nous allons mieux structurer l’événement et surtout élargir sa portée. Il est important de partager cette initiative dans tous les départements du pays, car elle peut devenir un outil puissant de promotion de la santé publique. »

A leur retour, un étirement complémentaire a été effectué pour favoriser la récupération et éviter d’éventuelles douleurs musculaires. Florentine Kouglo, émue, a tenu à remercier les participants, les encadreurs et le personnel de l’Institut : « Nous avons commencé nos activités devant le CEG Médédjonou, et aujourd’hui nous franchissons une nouvelle étape. J’invite toutes les populations d’Adjarra, de Porto-Novo, et de tout le Bénin à venir découvrir avec nous les bienfaits de cette pratique. »

L’ambition de l’UR-DAPAR et de ses partenaires est claire : faire de la marche nordique une pratique populaire, régulière et intégrée dans les habitudes des Béninois, au service d’une meilleure santé pour tous.

Rédigé par
Marcel NOUDOGBESSI

Journaliste reporter sportif & Rédacteur web

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